Terres contaminées de la base de Bagotville enfouies à Mascouche : Encore une fois, Ottawa fait passer la santé des gens en arrière-plan!
 Alors qu’en mars dernier c’était avec inquiétude que Luc Thériault, député de Montcalm, et des collègues du Bloc Québécois interpelaient la défense Nationale et Santé Canada au sujet de l’enfouissement des terres contaminées de la base militaire de Bagotville au Saguenay dans un centre de traitement et d'enfouissement de sols contaminés à Mascouche, c’est maintenant avec colère qu’il reprend le flambeau.
Alors qu’en mars dernier c’était avec inquiétude que Luc Thériault, député de Montcalm, et des collègues du Bloc Québécois interpelaient la défense Nationale et Santé Canada au sujet de l’enfouissement des terres contaminées de la base militaire de Bagotville au Saguenay dans un centre de traitement et d'enfouissement de sols contaminés à Mascouche, c’est maintenant avec colère qu’il reprend le flambeau.
Effectivement, le député de Montcalm avait fait une sortie conjointe avec la ville de Mascouche pour demander un moratoire sur l’enfouissement des terres contaminées aux PFAS en l’absence de cadre règlementaire. Non seulement le gouvernement fédéral n’a pas bougé depuis, ne leur a pas répondu, mais au contraire, celui-ci veut encore enfouir des dizaines de milliers de tonnes métriques de nouveaux sols contaminés aux PFAS à Mascouche.
« On se croirait dans la maison des fous! Plus ça change, plus c’est pareil! Ils n’ont même pas eu la décence de nous répondre! Ottawa et la Défense Nationale n’en ont rien à faire de la santé de notre monde! Dans un dossier aussi délicat, le moins qu’ils auraient pu faire pour se rattraper c’est être transparent, mettre sur pied le moratoire ou mettre l’obligation d’un traitement thermique avant l’enfouissement. » s’emporte Luc Thériault,
« La santé des Québécois est aussi importante que celle des Ontariens! Pourquoi dans l’appel d’offre de la base militaire de Borden, la Défense Nationale avait exigé que les PFAS soient éliminés définitivement par traitement thermique, mais qu’elle ne le fait pas pour les terres de la base de Bagotville au Québec? Comment peut-on être aussi sourd aux inquiétudes naturelles des gens? On ne parle pas ici de jus de citron, on parle des PFAS, qui sont des contaminants éternels et qui peuvent avoir des effets énormes sur la santé.! » surenchéri le député de Montcalm.
De plus, le député de Montcalm rappelle qu’il attend aussi une réponse de Santé Canada, qu’il avait interpelé au sujet de la quantité de PFAS permise dans l’eau potable. « Santé Canada doit expliquer pourquoi elle a établi sa norme à 30 nanogrammes de PFAS par litre d’eau potable (ng/L) en août 2024, alors qu’aux États-Unis la norme varie de 4 à 10ng/L d’eau. Santé Canada qui se vante d’être à l’avant-garde a établi une norme plus basse qu’aux États-Unis et qui est non légalement contraignante. Comme d’habitude, l’efficacité n’est pas au rendez-vous, au détriment de la santé des gens. »
« Les gens de Mascouche et des environs ont droit à des réponses. Je me répète, mais lorsqu’il n’existe pas de normes claires, il ne faut pas faire de l’aveuglement volontaire et il faut appliquer le principe de précaution. Les terres contaminées doivent cesser d’être transportées à Mascouche jusqu’à ce que des normes claires et efficaces soient faites et qu’on exige la décontamination de ces terres. Point à la ligne. Ottawa, la défense nationale et Santé Canada doivent cesser de jouer à la roulette russe avec la santé des gens! » a conclu Luc Thériault.
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