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Le projet de Loi 67 changera les pouvoirs de plusieurs employés de la santé, dont les pharmaciens qui se verront attribuer plus de pouvoirs.
La FADOQ de Saint-Lin-Laurentides invite gratuitement la pharmacienne Caroline Pichette, VP du CRSP de Lanaudière pour expliquer ce que votre phamacien pourrra dorénavent vous accompagner dans vos soins de santé.
Lieu et heure:
20 juin 13h30 à 15h
Hotel-de-Ville de Saint-Lin-Laurentides
900 12e Avenue, Saint-Lin-Laurentides
Informations: Denis Bourassa - tél: 514 777-3022
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De gauche à droite : Mélissa Meilleur, directrice des loisirs, de la culture et de la vie communautaire; Guylaine Gagner, coordonnatrice aux communications; Amélie Coutu, cheffe du Service de l'urbanisme; Marie Gauvreau-Leblanc, coordonnatrice des loisirs; Denis Bourassa, président de la FADOQ de Saint-Lin-Laurentides; Mélissa Vincent, chargée de projets; Lucie Marcoux, vice-présidente de la FADOQ de Saint-Lin-Laurentides; Chantal Sullivan, Organisatrice communautaire du CISSS de Lanaudière; Robert Portugais, conseiller municipal et responsable du volet familles; Lynda Paul, conseillère et responsable du volet ainés; Pierre Desjardins, citoyen représentant du volet ainés; Sophie Turenne, Directrice générale adjointe du Centre d’action Bénévole Montcalm. Absents : Marie Malette, citoyenne représentante du volet familial; Sylvain Melançon, directeur général, Service d'entraide St-Lin-Laurentides comme représentant organisme pour les familles.La Ville de Saint-Lin-Laurentides est fière d’annoncer le début des travaux visant à se doter d’une politique MADA-Famille (Municipalité amie des aînés et des familles), une démarche essentielle pour bâtir un milieu de vie inclusif, adapté et tourné vers l’avenir.
Un comité composé de citoyens engagés, d’élus municipaux et d’employés de l’équipe municipale a été formé afin d’identifier les besoins et les attentes de nos aînés, de nos adolescents et de nos familles. Ce comité aura pour mission de dresser un portrait fidèle de notre communauté et de proposer des solutions concrètes pour améliorer la qualité de vie de toutes et de tous.
« Nous voulons bâtir une politique qui reflète réellement les besoins et les aspirations de nos citoyens, à toutes les étapes de la vie. Je suis convaincu que c’est en écoutant nos aînés, nos familles et nos jeunes que nous pourrons faire de Saint-Lin-Laurentides une ville encore plus inclusive et dynamique », a déclaré Mathieu Maisonneuve, maire de Saint-Lin-Laurentides.
Dans le cadre de cette démarche, la Ville tiendra à l’automne 2025 une série de consultations publiques. Ces rencontres permettront à l’ensemble de la population de s’exprimer sur les enjeux qui les touchent et de contribuer activement à l’élaboration de la politique. Tous sont invités à participer en grand nombre à ces échanges, car leur voix est essentielle pour façonner une politique qui leur ressemble.
La politique MADA-Famille, accompagnée d’un plan d’action détaillé, sera officiellement adoptée au printemps 2026. Cette initiative s’inscrit dans la volonté de la Ville de Saint-Lin-Laurentides de renforcer la cohésion sociale, de soutenir la résilience communautaire et de répondre aux aspirations de ses citoyens.
Ensemble, faisons de Saint-Lin-Laurentides une ville où il fait bon vivre à tous les âges de la vie.
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Photo Chantal LocatAu Parc Lajoie, près de 120 personnes se sont réunies pour honorer l’histoire de la Marche des femmes contre la pauvreté. Cette action rassembleuse, organisée par la Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière (TCGFL), a permis d’entendre les témoignages des marcheuses de la Marche « Du Pain et des Roses ». Celles-ci étaient accompagnées de la relève pour illustrer la persistance du mouvement féministe.
En 1995, du 26 mai au 4 juin, 850 femmes ont marché 200km. Elles ont marché pour avoir des réponses positives aux 9 revendications pour lutter contre la pauvreté. Le contingent de la Rive-Nord a parcouru la région. Passant par Repentigny, Joliette et Berthierville, ce sont des centaines de militantes Lanaudoises qui ont organisé l’accueil des marcheuses. En chemin, des femmes et des hommes les rejoignaient pour une journée de marche ou pour quelques kilomètres. Le 4 juin 1995, les marcheuses se sont réunies devant le Musée des Beaux-arts à Québec, avant de poursuivre leur route vers l'Assemblée nationale où 18,000 personnes les y attendaient.
Des gains importants ont suivi; une loi a été adoptée sur la perception automatique des pensions alimentaires, nous avons vu une légère augmentation du salaire minimum et il y a eu une amélioration des conditions de vie des femmes immigrantes victimes de violence.
Cependant, les luttes féministes sont toujours d’actualité. Hélène Melançon, vice-présidente de la TCGFL et membre du comité Marche mondiale des femmes de Lanaudière, cite : « Face à la dernière réforme d’aide sociale qui ne donne toujours pas plus d’autonomie aux femmes en couple, soit à cause d’un grave manque flagrant d’investissement dans le logement social – nous sommes toujours en lutte ! »
La TCGFL joint sa voix à celles de la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes pour dénoncer la pauvreté qui représente une violence systémique. Par exemple, la crise du logement entraîne des conséquences graves sur les vies des femmes, entre autres, sous la forme de l’itinérance cachée des femmes. Pavillon pour Elle, une ressource d’hébergement d’urgence pour les femmes et leurs enfants située à Joliette, a dû refuser 180 demandes d’hébergement d’urgence dans les derniers 12 mois par manque de place.
Devant un portrait d’inégalités sociales grandissantes, Amy Magowan Greene, responsable de la mobilisation à la TCGFL, explique, : « Le 18 octobre prochain, les groupes membres de la TCGFL vont à Québec, au grand rassemblement de la Marche mondiale des femmes parce que nous sommes encore en marche pour transformer le monde ! » Elle ajoute, : « En 2025, nous marchons pour le droit à un revenu décent qui garantisse que les femmes peuvent vivre dans la dignité. Nous marchons pour une société qui place le vivant avant le profit. »
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Un regroupement d’ainés, le Village VITAL a vu le jour suite à l’initiative de l’OBNL Âge Vital dont la mission est de mener des enquêtes-reportages auprès de citoyens âgés de 60 ans et plus. En 2023, sa principale instigatrice, Louise Larivière, interviewait une centaine d’entre-eux vivant dans Lanaudière. L’enjeu de l’habitation était nommé comme une priorité et peu se voyait finir leurs jours dans des RPA, Maisons des aînés ou pire encore, en CHSLD.
Suite à la sortie du livre « Âge Vital, mémoire de terrain », les idées d’une vision plus humaine et communautaire ont germé chez un groupe d’ainés concernés par l’urgence de trouver des alternatives. Ce collectif devenait la « Coopérative Habitations Village VITAL » le 8 avril 2024.
Ce que sa présidente, Louise Larivière, en dit :
Pendant la rédaction du mémoire, j’examinais ce qui se faisait ailleurs dans le monde, pour améliorer la qualité de vie de personnes ainées. J’avais déjà entendu parler du Cohabitat, un concept qui a pris naissance au Danemark dans les années 1970. Ce que je ne savais pas alors et que j’apprenais par la suite, c’est que ce choix de vivre ensemble, est devenu un réel phénomène en Europe et ailleurs dans le monde.
À l’inspiration des Éco-habitations, de plus en plus populaire en Europe, particulièrement aux Pays-Bas et en Allemagne, le concept rallie le respect de la nature, l’entraide et la vie sociale.
Leur projet de Cohabitat, le Village VITAL, vise à créer un lieu adapté aux besoins exprimés par ses membres, soit le partage, l’entraide et la solidarité. L’essence même du Cohabitat est de créer une harmonie entre vie privée et vie communautaire et tout est en place afin de favoriser le maintien de l’autonomie. Les unités d’habitation (logements ou maisons) gravitent autour d’un espace commun (ou centre multifonctionnel). Il y a aussi des espaces récréatifs et utilitaires, comme une serre, un élément très important au Village VITAL qui vise à l’auto-suffisance alimentaire. Outre les bâtiments, on y trouve des sentiers pour la mise en forme et la relaxation, le tout dans un lieu sécuritaire construit dans le respect de la nature et de ses écosystèmes.
Le 27 mai, lors d’un Lac à l’épaule qui avait lieu au camp Plein Air Lanaudia, à Saint-Côme, trois grands projets de Cohabitat en milieu rural au Québec, en plus de celui du Village Vital ont été présentés dont celui de la Friche solidaire, qui a réussi à avoir le support de sa municipalité, Sainte-Émilie-de-l’Énergie, ce qui ne semble pas être chose facile, les municipalités Lanaudoises étant généralement réfractaires aux projets intégrés, ce qu’est de facto un Cohabitat, c.à.d. plusieurs bâtiments sur un même lot de terrain.
Il faut mentionner ici qu’un ‘projet intégré’ n’est pas conforme aux normes prescrites par le code de l’urbanisme, mais il y a des solutions et l’une d’entre-elles est le PPCMOI[1], un outil qui permet de déroger à ces règles, encore faut-il qu’une municipalité ait la volonté de s’en prévaloir.
La coopérative Habitations Village VITAL espère un jour, qu’au-delà de ce défi de règlementations, une municipalité comprendra les impacts positifs d’accueillir un tel projet de Cohabitat, afin que des ainés bien de chez-nous puissent avoir leur ‘Village’
[1] Projet particulier de construction, de modification ou d'occupation d'un immeuble"
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Réunis en assemblée générale le 29 mai dernier, les membres du Syndicat des enseignantes et enseignants du Collège Esther-Blondin (FNEEQ-CSN) ont adopté les termes de leur nouvelle convention collective dans une proportion de 94 %. La convention collective actuelle viendra à échéance le 30 juin prochain. C’est donc bien avant le terme de celle- ci que les parties ont, d’un commun accord, entamé un processus anticipé de renouvellement du contrat de travail. Notons que la convention collective actuelle qui viendra à échéance en juin de cette année aura été le fruit d’un dur conflit de travail en 2021. Afin de préserver un bon climat et des relations de travail constructives, les parties se sont entendues pour commencer le processus de négociation dès février de cette année.
Il aura fallu tout près d’une dizaine de rencontres pour que les parties s’entendent sur les termes de la nouvelle convention collective d’une durée de 4 ans. Celle-ci prendra effet le 1er juillet 2025 et prendra fin le 30 juin 2029.
La lourdeur de la tâche des enseignantes et enseignants était au cœur des revendications syndicales « En plus de la tâche pure d’enseignement en classe et de toutes les autres tâches afférentes comme la correction et la préparation de cours, un minimum de 85 heures annuelles était exigé de chaque professeur-es en activités liées au milieu de vie scolaire », souligne Madame Karine Pomerleau, présidente du Syndicat.
Cette situation engendrait énormément de frustrations chez les membres du syndicat. Afin de favoriser une plus grande flexibilité, une approche plus humaine et équitable dans l’implication à l’égard d’activités liées au milieu de vie scolaire, les parties ont convenu de mettre en place de toutes nouvelles règles d’administration et de partage. En fin de compte, ces nouvelles dispositions permettront de respecter l’autonomie professionnelle tout en maintenant la même qualité d’enseignement et un milieu de vie scolaire tout aussi diversifié pour les élèves. En ce sens, la partie syndicale aura atteint, en partie, son objectif de réduire la tâche générale d’enseignement.
Au chapitre des autres gains, notons l’arrimage de plusieurs avantages monétaires avec le secteur public, la mise en place d’un programme d’aide aux employé-es financé par l’employeur, un plafonnement du nombre d’élèves par classe à 36 dès 2027, l’encadrement de la mise en place de changements technologiques, une meilleure reconnaissance de l’autonomie professionnelle et de l’expertise d’enseignement et un meilleur encadrement de l’enseignement à distance le cas échéant.
Aucun enjeu particulier n’a été traité à l’égard de l’augmentation générale des salaires puisqu’il était déjà acquis que les membres bénéficieraient des augmentations octroyées par le gouvernement dans le secteur public.
« En plus d’atteindre les objectifs de la négociation regroupée du secteur privé de l’enseignement à la FNEEQ-CSN, notre nouvelle convention collective compte de nombreux gains importants. Elle assure d’une part une meilleure rétention du personnel et elle place notre collège dans une situation très attrayante au niveau des conditions de travail sur le marché. Finalement, notre négociation aura permis d’atteindre nos objectifs tout en préservant de bonnes relations de travail. Souhaitons maintenant que le présent soit garant de l’avenir », a conclu Madame Pomerleau.
À propos
Le syndicat des enseignantes et enseignants du Collège Esther-Blondin (FNEEQ-CSN) regroupe plus d’une soixantaine d’enseignantes et enseignants affiliée à la FNEEQ-CSN.
Fondée en 1969, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ– CSN) regroupe plus d’une centaine de syndicats et représente plus de 40 000 membres dans 45 syndicats de cégeps, dans 47 syndicats d’établissements d’enseignement privés et dans 12 syndicats d’établissements universitaires. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec et constitue l’une des huit fédérations affiliées à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
Le Conseil central de Lanaudière (CCL – CSN) regroupe 84 syndicats représentant plus de 14 000 membres sur l’ensemble du territoire de Lanaudière.
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Ce mardi 27 mai, au Club de Golf Montcalm, la Table régionale des organismes communautaires autonomes de Lanaudière (TROCL) tenait sa 30e assemblée générale annuelle. Cet événement marquant a rassemblé plus de 129 personnes représentant 87 organismes communautaires autonomes de la région, réunies pour une journée vibrante d’échanges, de réflexions collectives et de célébrations autour de l’année écoulée et celle à venir !
Citation
« Aujourd’hui, nous avons vécu un très beau moment de vie démocratique avec un espace de cocréation afin de nous donner un ambitieux plan lanaudois de rayonnement et de mobilisation pour l’ACA. Nous avons fait une grande discussion, tout le monde ensemble, pour bonifier la proposition issue de nos travaux collectifs. Je crois sincèrement que notre plan est mobilisateur, audacieux et qu’il saura rassembler les artisan·es communautaires autonomes. À partir d’aujourd’hui, tout est à réaliser, ensemble ! » souligne Hugo Valiquette, directeur de la TROCL.
Une journée teintée de fierté ACA, d’expression et de co-construction !
La journée a débuté par une activité brise-glace conviviale permettant aux participant·es d’exprimer leurs fiertés ACA de l’année, suivi d’un hommage vibrant au directeur, Hugo Valiquette, afin de souligner ses 15 années d’engagement et de leadership à la TROCL. Une reconnaissance bien sentie qui a marqué les esprits et amorcé la journée sur une note déjà festive.
Ensuite, un moment fort de vie démocratique a pris forme avec la présentation et l’appropriation collective du nouveau plan lanaudois de rayonnement et de mobilisation « C’est ça l’ACA ». Un plan qui s’est construit à partir des réflexions, idées et aspirations des membres de la TROCL récoltées lors du Grand événement régional de novembre 2024 ainsi qu’avec les activités de la Tournée régionale 2025, puis qui a été bonifié par les différentes prises de paroles des membres pendant la plénière.
En après-midi, l’AGA a permis l’adoption du rapport d’activités 2024-2025, du bilan financier et des nouvelles orientations pour l’année à venir. L’équipe a présenté les faits saillants de l’année selon les cinq axes de la Vision 2023-2028 de la TROCL, soulignant les efforts déployés en formation, en représentation, en mobilisation, en soutien aux membres et en rayonnement. L’adoption du plan de mobilisation, coconstruit avec les membres, a été adopté avec enthousiasme !
Un plan audacieux pour rendre visible l’ACA
En 2025-2026, la TROCL mettra en œuvre un plan de mobilisation et de rayonnement d’envergure pour donner toute la place que mérite l’action communautaire autonome dans Lanaudière. Cette campagne, intitulée « C’est ça l’ACA », vise à faire rayonner l’impact des organismes communautaires autonomes (OCA) auprès de la population, des partenaires et des élu·es. Grâce à des actions concrètes comme des événements publics, des outils visuels, une présence médiatique accrue, des activités citoyennes et une offensive politique coordonnée, la TROCL souhaite créer un fort appui régional en vue du budget québécois de 2026 et des élections québécoises. En misant sur une approche multi-public cible, le plan cherche à valoriser l’ACA, renforcer la solidarité, visibiliser les artisan·es communautaires et réclamer un rehaussement significatif du financement à la mission globale de 75 millions de dollars pour les plus de 200 organismes lanaudois.
Les grandes orientations 2025-2026 en bref
Pour l’année à venir, la TROCL se donne plusieurs orientations stratégiques : soutenir une vie associative dynamique à travers un calendrier d’activités rassembleur; renforcer l’appropriation de l’ACA par les membres, les CA et les personnes engagées; faire vivre le nouveau plan de mobilisation; poursuivre les revendications financières régionales et nationales; accroître la visibilité du mouvement par un plan de médiatisation; organiser une Semaine nationale de l’ACA inspirante; aller à la rencontre des futur·es artisan·es communautaires autonomes; créer et adopter le projet de société lanaudois; poursuivre les formations structurantes comme celle sur la politique salariale; et représenter activement les membres auprès des partenaires et instances politiques. L’ensemble de ces actions vise à renforcer l’ACA, son autonomie, sa reconnaissance et son pouvoir transformateur dans nos communautés.
À propos de la TROCL
La Table régionale des organismes communautaires autonomes de Lanaudière (TROCL) regroupe 200 organismes communautaires autonomes de la région de Lanaudière. Tous ont un objectif commun, celui d’améliorer la qualité de vie des Lanaudoises et Lanaudois et de favoriser le changement social. Le mouvement d’action communautaire autonome lanaudois est formé de 211 organismes soutenus par 1 200 employé·es, par 5 000 personnes impliquées et bénévoles, par 1 200 administratrices et administrateurs et soutiennent plus de 100 000 lanaudois·es annuellement.